La direction de Luxguard II (Dudelange) prévoit de supprimer 49 postes. Selon l’OGBL, un «conflit social devient désormais inévitable».
Ce que redoutait l’OGBL est en passe de devenir réalité, même si le syndicat Chimie de l’OGBL et la délégation du personnel de Luxguard II «recourront à tous les moyens syndicaux à leur disposition pour que la direction» retire ce plan social, qui devait initialement concerner 201 personnes.
C’est lundi que la direction de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de verre a informé les représentants du personnel et le syndicat de son intention de procéder à un plan de licenciement collectif qui concernera 49 des 300 postes restant actuellement au Luxembourg, selon un communiqué publié mardi par un OGBL amer.
Le syndicat rappelle qu’en juin 2020, Guardian «avait déjà pris unilatéralement la décision de refroidir le four de Dudelange et de geler tous les investissements pour le Luxembourg». Comme Le Quotidien le relatait il y a quelques jours, l’OGBL avait bon espoir de réduire, notamment par le biais de l’outil des préretraites, la casse sociale, «car aujourd’hui, avec le contexte actuel, il sera très difficile à un ouvrier de plus de 52-53 ans de retrouver un emploi», assurait alors Alain Rolling, secrétaire central de l’OGBL en charge du dossier.
La délégation du personnel et l’OGBL disent avoir «tout mis en œuvre (…) pour faire en sorte qu’aucun des salariés concernés par le plan de maintien dans l’emploi (PME), conclu fin août, ne voit son existence menacée». Il n’est donc pas étonnant que le communiqué de l’OGBL affirme prendre ce plan social comme un «véritable affront».
LQ