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Grèce : un accord « possible » si tout le monde est raisonnable »


Un accord est « possible » entre la zone euro et Athènes sur le prolongement du financement pour la Grèce « si tout le monde est raisonnable », a affirmé vendredi la Commission européenne, un optimisme tempéré par d’autres voix à Bruxelles.

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Jeroen Dijsselbloem a annoncé le report d’une heure et demie de la réunion de l’Eurogroupe vendredi après-midi. (Photos : AFP)

« Nous sommes confiants dans le fait qu’un accord est possible dans un futur proche si tout le monde se montre raisonnable », a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, alors que les tensions entre la Grèce et l’Allemagne ont atteint des sommets.

« Des progrès constructifs ont été faits », a-t-il dit, au lendemain d’une réunion préparatoire à Bruxelles, « mais nous n’y sommes pas encore ». « Il y a encore du travail à faire ». « On va essayer d’avancer au maximum et d’éviter une confrontation », a jugé une source au fait des discussions à Bruxelles, estimant qu’il n’y aura « pas d’accord ce soir ». « M. Schäuble joue la sortie de la Grèce. Il joue avec le feu et il l’attise. Il met tout en oeuvre pour faire échouer la négociation », a poursuivi cette source, avant une réunion décisive à Bruxelles.

La réunion de l’Eurogroupe, qui devait débuter vendredi à 14h00 GMT, a été repoussée d’une heure et demie, a indiqué le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

> Un accord possible dans les 8 jours

Après avoir sèchement rejeté la demande d’extension formulée par la Grèce, le gouvernement allemand a tempéré sa position vendredi. La demande grecque n’est « pas encore suffisante » mais doit être « le point de départ pour d’autres discussions », a déclaré une porte-parole de la chancelière Angela Merkel.

En cas d’échec, un sommet européen pourrait être organisé. « Un accord est possible dans les huit jours, si nécessaire avec une rencontre supplémentaire au niveau des chefs de gouvernement », a estimé le commissaire européen allemand, Günther Oettinger. « On est de bonne volonté, mais on n’est pas stupide. On ne se laisse pas tondre », a-t-il ajouté, reflétant la position allemande. C’est une opinion « personnelle » qui n’a pas été « approuvée » par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a précisé son porte-parole.

AFP

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