Le Luxembourg et la France ont convenu lundi d’une prolongation au 31 mars prochain de l’accord amiable relatif aux travailleurs frontaliers, toujours dans le contexte exceptionnel de la lutte contre le Covid-19.
Cet accord amiable prévoit que les jours de télétravail à domicile du fait de la pandémie ne sont pas pris en compte dans le calcul des 29 jours pendant lesquels la rémunération des frontaliers reste imposable au Luxembourg, précise le ministre luxembourgeois des Finances dans un communiqué.
En outre, ajoute le ministère, le champ d’application de cet accord amiable entre les deux pays est étendu aux salariés transfrontaliers travaillant pour l’État luxembourgeois. Et ce «de manière rétroactive». Ce qui signifie donc que les frontaliers du secteur privé comme du public sont désormais couverts par cette mesure.
Vaccin : pas une porte de sortie immédiate
Une mesure essentielle dans la lutte contre la propagation du virus, estime le ministre Pierre Gramegna. Car si les campagnes de vaccination vont démarrer dans les prochaines au Luxembourg et en France, «il ne faut pas oublier que le processus prendra encore un certain temps», prévient le ministre qui appelle à la prudence et à la poursuite des efforts collectifs.
Ce dispositif franco-luxembourgeois, assurant «une sécurité juridique maximale aux employeurs et employés», est aussi pour Pierre Gramegna «un signe de vraie solidarité» de part et d’autre de la frontière.
LQ