Les ennuis judiciaires d’Yves Bouvier le pousseraient à faire une croix sur la gestion du Freeport Luxembourg, un site ultra-sécurisé de 22 000 m2, destiné à protéger des objets précieux et des œuvres d’art, qu’il a créé et ouvert en septembre dernier au Findel.
Mis en cause depuis un mois et demi dans une affaire d’escroquerie présumée l’opposant à un milliardaire russe à Monaco, « l’entrepreneur genevois symbolisant la réussite du système des Ports Francs renonce à ses responsabilités à la tête de ceux de Luxembourg », indique ce mardi le site 24heures.ch, relayant une information de l’agence parisienne Art Media Agency (AMA).
Pour remplacer Yves Bouvier à la tête du Freeport Luxembourg, plusieurs administrateurs s’apprêteraient à rejoindre la direction de l’institution, avance le site suisse, qui cite l’avocat d’Yves Bouvier à Genève : «Compte tenu du temps qu’il doit consacrer à sa défense et à ses autres affaires, son client «n’a plus la possibilité matérielle d’assumer la gestion active des Ports Francs luxembourgeois».
Yves Bouvier resterait cependant « le principal actionnaire et l’un des administrateurs » du Freeport Luxembourg, affirme le site. L’actuel directeur général du Freeport, David Arendt, aurait prévu de communiquer sur le sujet en fin de semaine.