Le gouvernement a détaillé lundi les niveaux de revenus déterminant le montant de l’aide à la rénovation thermique des logements MaPrimeRénov’, dont la portée a été élargie à tous les ménages dans le cadre du plan de relance.
Deux milliards d’euros supplémentaires sont prévus sur deux ans, afin d’accélérer la rénovation des 4,8 millions de « passoires thermiques » qui existent encore en France.
Quatre catégories ont été mises en place (bleu, jaune, violet et rose) en fonction du revenu fiscal de référence.
Un simulateur en ligne permet de déterminer sa catégorie, alors que l’aide excluait initialement les foyers les plus aisés.
Les travaux éligibles concernent notamment le changement du système de chauffage, l’installation d’une ventilation ou l’isolation d’une maison.
Le dispositif de certificats d’économie d’énergie (CEE), qui oblige les fournisseurs d’énergie à financer des actions d’économies d’énergie sous peine de pénalités, est cumulable avec MaPrimeRénov’, qui remplace depuis le 1er janvier le crédit d’impôt à la transition énergétique (CITE).
Ainsi, pour les ménages les plus modestes, MaPrimeRénov’ permet de recevoir une aide de 10.000 euros pour l’installation d’une chaudière à granulés, sans compter l’apport des CEE, selon le ministère de la Transition écologique.
Au global, cette aide pourra aller jusqu’à 90% du montant des travaux pour les foyers les plus modestes.
L’aide s’adresse également désormais aux bailleurs et aux copropriétés, pour des travaux de rénovation globale.
AFP