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Fedil : Nicolas Soisson part en retraite, René Winkin le remplace


Après 20 ans à la tête de la Fedil, Nicolas Soisson sera remplacé par René Winkin au 1er janvier. (photo Alain Rischard)

Des hommages ont été rendus jeudi soir à Nicolas Soisson, directeur de la Fedil, lors de son pot de départ en retraite.

L’ambiance était très détendue jeudi soir dans une salle de conférence de la Chambre de commerce. Nicolas Soisson, directeur de la Fedil depuis 20 ans, en partance pour la pension, a fait son «Abschied» (pot de départ) en présence de sa famille et de nombreuses personnalités du monde économique.

Robert Dennewald, président de l’Organisation patronale, lui a rendu un hommage appuyé, mettant en avant ses qualités et « sa légendaire modestie qui l’honnore ». L’occasion pour le patron des patrons d’aborder des thèmes d’actualité comme la tripartite en panne au niveau national et la tranche indiciaire qui ne satisfait pas le patronat.

Trois anciens ministres de l’Économie, Robert Goebbels, Henri Grethen et Jeannot Krecké, se sont succédé à la tribune afin d’égrainer leurs anecdotes sur leur relation avec le futur pensionné. Pendant son allocution, Robert Goebbels a raconté qu’à l’époque où il était ministre de l’Économie, « il y a eu neuf tranches indiciaires. Du temps de Henri Grethen, cinq en cinq ans et avec Jeannot Krecké, il y en a eu huit en huit ans. Il avait commencé à moduler le système. Étienne Schneider est le plus grand ministre de l’Économie que l’on ait connu. Il a rétabli le mécanisme automatique de l’index et depuis qu’il a fait ça, il n’y en a plus. Ça c’est un ministre qui a écouté la Fedil », conclut l’ancien ministre, déclenchant les rires de la salle.

Henri Grethen a remercié Nicolas Soisson pour sa collaboration. Jeannot Krecké a parlé « d’un homme qui n’aimait pas être déçu » et « gentil ». Étienne Schneider l’a, de son côté, remercié pour le « fair-play et sa gentillesse ».

Aude Forestier