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État de crise : plus de 600 entreprises concernées


Les contrôles de l’ITM seront renforcés pour éviter les abus. (photo archives LQ)

Les entreprises devront renouveler leur demande de chômage partiel chaque mois.

L’état de crise a été déclaré le 24 janvier dernier par le gouvernement pour deux branches d’activité du secteur de la construction : la «construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels» et la «démolition et la préparation de sites». De février à juillet (jusqu’au congé collectif), les entreprises des deux branches peuvent de cette façon recourir au chômage partiel de source conjoncturelle.

Le sujet a été abordé en fin de semaine à la Chambre des députés au sein d’une réunion conjointe de la commission du Travail et de la commission de l’Économie. Lors de l’échange avec les ministres Lex Delles et Georges Mischo jeudi, les députés se sont intéressés au contexte et aux raisons qui ont mené à la déclaration de crise. Certains députés de l’opposition ont évoqué les risques potentiels liés à l’intervention dans un secteur aussi concurrentiel que celui de la construction.

Le ministre Lex Delles a répondu que la mesure proposée du chômage partiel est justement limitée, elle est uniquement applicable aux métiers manuels qui interviennent sur les chantiers relevant des deux branches d’activité mentionnées et elle est délimitée dans le temps. L’objectif est d’accorder une marge aux entreprises en difficulté et de préserver la main-d’œuvre qualifiée dans le secteur.

Quelque 577 entreprises relèvent de la branche de la construction et quelque 90 entreprises relèvent de celle de la démolition et la préparation de sites, a indiqué Georges Mischo. Les entreprises doivent renouveler leur demande pour chaque mois, a encore expliqué le ministre du Travail. Une autre question d’une députée portait sur la prévention de la fraude et les contrôles à effectuer. Georges Mischo a confirmé que les contrôles de l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem) et de l’Inspection du travail et des mines (ITM) seraient renforcées.