PwC estime que d’ici cinq ans, 150 milliards de dollars seront investis dans les FinTech, au grand dam de la finance.
Une étude nommée «Blurred Lines : How FinTech is shaping financial services» dirigée par PwC, et dont les résultats concernant le Luxembourg, seront complétés d’ici le mois prochain, montre que dans les prochaines années de nombreux investissements seront faits dans ce secteur, à tel point que les entreprises du secteur financier craignent de perdre près d’un quart de leur activité.
Dans son étude, PwC explique que le secteur dit du «FinTech», «rassemble dans un même segment dynamique industrie financière et secteurs technologiques où start-up et entreprises de solutions technologiques innovent en termes de produits et services appliqués au secteur financier traditionnel. Son influence grandissante bouleverse depuis quelques années le cœur du secteur financier et façonne par capillarité tout son environnement extérieur». Dans cette étude, PwC estime que d’ici trois à cinq ans, les montants investis dans les FinTech pourraient dépasser les 150 milliards de dollars et que les institutions financières intensifieront leur rapprochement avec des entreprises proposant des solutions technologiques dans l’espoir de rapidement renter dans le jeu.
À l’heure où les frontières entre finance traditionnelle, entreprises de solutions technologiques, de e-commerce ou de téléphonie se réduisent, une multitude de solutions innovantes émergent constamment et rendent la conduite dans la galaxie FinTech de plus en plus sophistiquée. Grégory Weber, FinTech Leader chez PwC Luxembourg qui a dirigé cette étude complète la vision du cabinet d’audit : «Tout en permettant de comprendre le côté perturbateur induits par les FinTech sur le secteur financier, mais surtout comment les différentes organisations impactées auront l’impérieuse nécessité de répondre aux nouveaux défis que les FinTech engendrent.»
Le Quotidien