Les prix de l’électricité et du gaz naturel sont raisonnables, d’après un rapport de l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) publié hier.
Cependant, la détermination des prix de ces deux énergies pourrait être «plus transparente», selon l’Institut.
L’électricité et le gaz coûtent-ils cher au Luxembourg ? La réponse fournie par l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) est claire. Non, les deux énergies utilisées dans le pays ne sont pas inabordables. Leurs prix sont même «raisonnables».
Ce constat est tiré d’un rapport sur les prix de l’ILR rendu public hier. Dans ce dernier, l’Institut a examiné le respect par les entreprises «des obligations liées à la fourniture d’électricité et du gaz naturel, des obligations de service public». Ainsi que, pour l’électricité, «la qualité du service universel», note l’ILR.
Plus d’informations pour le public
En fait, ce rapport fait savoir, d’un côté, que «les prix de la fourniture intégrée de l’électricité et du gaz naturel proposés aux clients résidentiels sont raisonnables» et en particulier par rapport aux tarifs pratiqués dans les autres pays européens. De l’autre, l’Institut explique qu’en ce qui concerne l’électricité «la non-réactivité du prix de la fourniture par rapport au développement des prix de la Bourse» semble indiquer «un manque de pression concurrentielle sur le marché résidentiel de l’électricité». Cela peut conduire à «une augmentation des marges des fournisseurs». L’Institut luxembourgeois de régulation mentionne en outre le fait que les prix de la fourniture sont «non discriminatoires». De ce fait, «les offres d’électricité et du gaz naturel sont «accessibles aux clients résidentiels à des conditions égales dans un même réseau».
L’Institut ne fait pas que constater le caractère raisonnable des prix des énergies au Grand-Duché, il émet aussi des recommandations.
En effet, il recommande aux fournisseurs locaux de «mettre à la disposition du public des informations plus détaillées». Il cite, à titre d’exemple, la décomposition du prix de la fourniture intégrée dans ses différentes composantes, c’est-à-dire «les frais de réseau, énergie et prix fourniture, taxes, remises éventuelles, etc.). Toutes ces informations devraient être facilement accessibles sur les sites internet des compagnies de gaz et d’électricité et dans les points de vente.
Les fournisseurs doivent aussi veiller à «une publication adéquate de leurs conditions et tarifs de la fourniture par défaut et de la fourniture du dernier recours». Concernant le gaz naturel, ils sont appelés à «reconsidérer la tarification respective par rapport au cadre légal».
Aude Forestier
Bonjour Gerldam,
Le Grand-Duché de Luxembourg est en équilibre sur la zone allemande « Amprion » (excepté le réseau Sotel qui est en équilibre sur la zone belge « Elia ») et la centrale de Cattenom est raccordée sur la zone française « RTE ». Raccorder cette centrale au réseau Luxembourgeois impliquerait, outre la construction d’une importante nouvelle ligne de transport, une révision totale des mécanismes d’équilibre français et allemands ! Ainsi qu’une fusion des bourses EEX et EPEXspot. Cela représenterait des années (décénies) de travail !
Je vous rejoins toutefois entièrement sur le reste de votre commentaire (Hypocrisie face au CO2 et aux coûts réels de l’énergne « pseudo-verte » qui est en fait de la production charbon/lignite maquillée à grand coups de certificats norvégiens achetés à bas prix sur la bourse Grexel.
Encore des affirmations fantaisistes. Il ne suffit pas de dire que le prix de l’électricité ou du gaz n’est pas trop élevé au Luxembourg pour que ce soit vrai. La seule chose qui vaille est la comparaison avec les prix de ces deux sources d’énergie avec les pays voisins. On constatera aisément que l’électricité et le gaz sont très sensiblement plus cher au Luxembourg qu’en France en particulier. On pourra s’étonner que le Luxembourg ne profite pas de la proximité de la centrale de Cattenom pour s’approvisionner en électricité bon marché, électricité dont il est bon de rappeler qu’elle ne rejette pas un seul gramme de CO2 alors qu’elle s’approvisionne en électricité allemande générée pour l’essentiel à partir de centrales à charbon particulièrement polluantes et rejetant des tonnes de CO2 dont on nous dit, sans en apporter vraiment la preuve, que ce gaz est à la source des changements climatiques que nous observons