La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré qu’elle allait utiliser « tous les instruments à disposition » pour soutenir les économies affectées par l’épidémie de nouveau coronavirus, mardi à l’issue d’une réunion extraordinaire avec les 27 dirigeants européens.
Parmi les mesures envisagées, elle a cité les aides d’Etat aux entreprises en difficulté, la flexibilité dans l’application du pacte de croissance et stabilité ou encore un fonds spécial en réponse à l’épidémie.
De son côté, le président français Emmanuel Macron estime qu’une fermeture des frontières, notamment avec l’Italie, n’est pas une option pour son pays. Il a déclaré après la réunion que les restrictions imposées par l’Autriche et la décision de la Slovénie de fermer sa frontière avec l’Italie, le pays européen le plus touché par l’épidémie de coronavirus, était « une mauvaise décision ». « Je crois que ce sont très sincèrement de mauvaises décisions », a dit le président français, interrogé après une visioconférence avec ses homologues de l’UE sur les annonces faites mardi par la Slovénie de fermer sa frontière terrestre avec l’Italie, et par l’Autriche de limiter drastiquement l’entrée sur son territoire des voyageurs venant d’Italie.
AFP / Le Quotidien
Deux salles, deux ambiances !
Chaque dirigeant a posté un tweet de sa visioconférence sur le sujet… le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambiance contraste en celle de Xavier Bettel et celle d’Emmanuel Macron. Alors que le président français apparaît concentré, épaulé d’un collaborateur, les yeux rivés sur l’écran dans une salle fastueuse, le premier ministre luxembourgeois est seul face à un écran géant dans la pénombre, barré d’un improbable « merci de couper votre micro » en anglais dans le texte… on sait bien que le sujet n’est pas réjouissant, mais tout de même !