En amont du grand débat sur la compétitivité, organisé ce jeudi à la Chambre des députés, le parti s’est penché sur la vision économique du gouvernement.
Dans le cadre du débat qui se tient ce jeudi à la Chambre des députés sur la compétitivité économique du Luxembourg, le CSV déposera douze motions pour «relancer l’économie», comme l’a précisé au Quotidien le député chrétien-social Laurent Mosar.
Par la même occasion, le CSV dressera un bilan rétrospectif des évolutions depuis le dernier bilan de compétitivité, et donnera son évaluation des actions menées par le gouvernement et pointera du doigt les défaillances remarquées.
Rifkin : le CSV exige des chiffres
Il sera notamment question de la digitalisation de notre économie et de la simplification administrative, domaine où, selon Laurent Mosar, ce gouvernement «n’a quasiment rien entrepris». Il sera également question du volet de la recherche, de l’équilibre des finances publiques ou encore du niveau de qualification de la population résidant au Luxembourg. Laurent Mosar a par ailleurs annoncé qu’une des motions déposées aujourd’hui traitera des mesures en faveur des petites et moyennes entreprises.
À l’occasion d’une conférence de presse organisée mercredi, le député CSV a évoqué quelques-uns des points de critique qui seront développés. Parmi ceux-ci, le projet de loi 7024, qui prévoit l’externalisation de certains services bancaires, voire de données bancaires, ce qui, selon Laurent Mosar, est en contradiction avec l’ambition affichée du gouvernement de devenir un des premiers hubs en matière de data center. Une «déclaration de banqueroute», selon Laurent Mosar, cité par RTL.
Le Parti chrétien-social exige également des précisions concernant l’étude Rifkin et l’impact financier d’une politique future orientée d’après ce rapport.
Frédéric Braun