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Chômage : les entreprises s’engagent


Comme prévu dans l’accord conclu avec le gouvernement, le patronat s’engage à recruter 5 000 chômeurs supplémentaires sur trois ans, via un partenariat avec l’Adem.

Sous l’égide du gouvernement, l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) et l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem) ont présenté hier les bases d’une nouvelle collaboration pour mettre fin au paradoxe entre des créations d’emploi élevées et un nombre de chômeurs qui ne diminue pas.

C’est le paradoxe luxembourgeois. Un nombre d’emplois salariés qui a gonflé de 367 000 à 377 000 en un an, et un nombre de chômeurs qui est resté scotché à 18 000 sur la même période. Depuis cinq ans, le pays compte ainsi 45 000 salariés supplémentaires, mais aussi 5 000 demandeurs d’emploi en plus, alors même que ces derniers ont bien souvent les compétences nécessaires.

« Cette situation n’est pas normale, c’est un grand gâchis à nos yeux », a souligné, vendredi, Michel Wurth, président de l’UEL. « Cette action n’est pas dirigée contre les frontaliers, mais parmi les nouveaux emplois créés, on veut que davantage de demandeurs d’emploi résidents soient embauchés, qu’ils soient Luxembourgeois ou étrangers », a indiqué Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, troisième partenaire de cet accord.

L’objectif chiffré a été voulu par l’UEL. Il s’agit de passer, pour chacune des trois prochaines années, de 10 985 à 12 600 embauches de chômeurs inscrits à l’Adem. Les jeunes non qualifiés, les plus de 45 ans et les chômeurs de longue durée ont été définis comme des cibles prioritaires, de même que les secteurs du commerce, de la construction et de l’hôtellerie-restauration, qui nécessitent souvent moins de qualifications.

Sylvain Amiotte

Article à lire en intégralité dans l’édition papier du Quotidien de ce samedi.

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