Déjà à l’origine des LuxLeaks et des Panama Papers, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a eu accès à de nouveaux documents confidentiels, les « Bahamas Leaks », portant sur l’équivalent d’un « registre du commerce » bahamien. Neelie Kroes, l’ex-commissaire européenne à la Concurrence, est la première visée par ces révélations.
Parmi les plus de 175 000 structures offshore enregistrées dans le paradis fiscal bahaméen depuis 1990, certaines sont en effet liées à des personnalités politiques de premier plan.
Parmi elles, la Néerlandaise Neelie Kroes, l’ex-commissaire européenne à la Concurrence, a été directrice, entre 2000 et 2009, d’une société enregistrée aux Bahamas, dont l’existence n’a jamais été révélée aux autorités bruxelloises, selon les informations révélées ce mercredi soir par les médias de l’ICIJ comme Le Monde et Le Soir.
Le Monde écrit : « Classée cinq années de suite parmi les femmes les plus puissantes du monde par le magazine Forbes, Neelie Kroes, ex-commissaire européenne à la concurrence (2004-2009) de la Commission Barroso, a été directrice, entre 2000 et 2009, de Mint Holdings Limited, une société enregistrée aux Bahamas. »
Selon Le Monde, « l’existence de cette société offshore n’aurait jamais été révélée aux autorités bruxelloises comme elle aurait pourtant dû l’être dans les déclarations d’intérêt remplies par Mme Kroes à son entrée en poste. Elle y affirmait pourtant avoir abandonné tous ses mandats avant son entrée à la Commission. »
Le Quotidien