Le patron du groupe informatique Atos, Thierry Breton, a défendu mardi l’offre lancée sur Gemalto qui vise, selon lui, à créer «un leader mondial en cybersécurité, technologies et services numériques», alors que les salariés du spécialiste de la carte à puce étaient mobilisés contre un plan social.
Atos a dévoilé lundi soir une offre de rachat de 4,3 milliards d’euros pour l’intégralité de Gemalto, à 46 euros par action ce qui représente une prime de 42 % sur le cours de Bourse du groupe du 8 décembre.
Le projet a été salué mardi par les investisseurs qui ont propulsé le titre Gemalto en hausse de 35,6 % sur la séance à la Bourse de Paris à 45,6 euros, s’approchant ainsi du prix proposé par Atos qui, lui, s’est envolé de 7,14 % à 133,5 euros à la clôture.
Gemalto a pris acte, dans un communiqué, de l’offre de rachat «non sollicitée et conditionnelle» d’Atos, et a indiqué qu’il prendrait position d’ici le 15 décembre. «Il n’y a aucune certitude que l’offre débouche sur une offre ferme et recommandée», a poursuivi Gemalto.
Le Quotidien