Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
L’ACA, l’association des compagnies d’Assurances et de Réassurances, et les syndicats ALEBA, OGBL-Secteur financier ainsi que le LCGB-SESF ont signé la convention collective 2018-2020, a-t-on appris mardi.
Une bonne chose de faite. Après plusieurs mois de négociations, syndicats et patronat de l’Assurance (l’Association des Compagnies d’Assurances et de Réassurance) ont paraphé lundi le texte de la convention collective 2018-2020 pour les salariés du secteur. L’accord de principe, entre les deux parties avait été signé le 16 mai dernier et accepté par les instances décisionnelles de ces dernières.
Le contrat social introduit entre autres une prime de conjoncture pour les trois années de validité du texte, une prime exceptionnelle en 2018 et en 2020, un «rehaussement» des barèmes de départ pour les nouveaux engagés en 2018, 2019 et 2020, un droit à la formation (40h par an dont un minimum de 20h non liées à des obligations réglementaires) et encore l’application de la loi sur le temps de travail «avec la possibilité d’instaurer une période de référence de six mois pour l’horaire mobile», informe un communiqué commun diffusé mardi.
Marc Hengen, le porte-parole de la commission de négociation de l’ACA, cité dans le communiqué, dit se réjouir «des évolutions introduites par cette nouvelle convention qui prend en considération la diversité des entreprises d’assurances : des entreprises petites et grandes, des salariés jeunes mais aussi expérimentés». Pour lui, c’est certain : «le dialogue social a fonctionné».
Selon Jim Schneider, porte-parole du front syndical, le travail de négociation a été à la fois «efficace et respectueux des intérêts de chaque partie». Les résultats des négociations sont «profitables au secteur de l’assurance, à ses entreprises et à ses salariés».
Aude Forestier
