Les prix des pâtes, de l’huile de tournesol ou encore des yaourts vont baisser « dès maintenant », 39 industriels ayant accepté de « faire un effort », a annoncé jeudi la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire.
Avec la baisse des prix des matières premières, « nous avons demandé avec Bruno Le Maire aux 75 plus gros industriels de baisser leurs prix rapidement », a rappelé la ministre interrogée sur Sud Radio, précisant qu’un effort moyen allant de -5 % à -7 % serait consenti par 39 industriels.
Sont concernés « les pâtes alimentaires, l’huile de tournesol, le thé, le vinaigre, la volaille, les yaourts, des aliments pour animaux mais aussi des gâteaux, des confitures », a-t-elle ajouté, et « cela se voit dès maintenant dans les rayons et cela va continuer tout l’été », certaines baisses n’étant programmées qu’à partir du mois d’août.
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement fait pression sur de puissants groupes, tels Coca-Cola, Mondelez ou Nestlé, pour qu’ils prennent leur part des efforts visant à juguler la flambée des prix. « Nous sommes sur la bonne voie, et notre objectif reste de casser la spirale inflationniste sur les prix alimentaires à l’automne », a déclaré ce jeudi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, en saluant la mobilisation des industriels et « leurs actions concrètes pour faire baisser l’inflation alimentaire ». « Après les distributeurs, les industriels ont respecté leurs engagements », a dit Bruno Le Maire.
« L’essentiel des actions passe par des promotions additionnelles d’une durée de trois mois », avait indiqué dès mardi Jean-Philippe André, président de la principale organisation représentative des entreprises de transformation alimentaire (ANIA).
En cause, le prix des matières premières
Vingt industriels sur les 75 ne sont pas encore concernés par les négociations car leurs matières premières (le sucre, le plastique) n’ont pas baissé. Treize autres en sont exclus « parce qu’il y a une chaîne importante avec nos agriculteurs », a précisé Olivia Grégoire, « le lait et le porc sont exclus à notre demande ».
Enfin, trois groupes, Procter & Gamble, Otsuka (qui commercialise Gerblé) et Léa Nature, n’ont été reçus que « tardivement » car ils ne sont pas membres des principales fédérations agroalimentaires. « On y verra plus clair sur leurs engagements dans les jours à venir », ajoute-t-on du côté de la ministre.
« Si on a des filous, des industriels qui ont eu des baisses (de prix de matière première) et qui ne les répercutent pas, nous ne tremblerons pas pour citer les acteurs qui sont irresponsables dans la période », a encore affirmé Olivia Grégoire.
Le cabinet de la ministre précise également que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGGCRF) « veillera à ce que les baisses soient intégralement répercutées » sur les prix affichés en rayons.
« L’inflation alimentaire était de quasiment 16 % au mois de mars, elle est de 13,6 % au mois de juin, la baisse est en train de s’amorcer », a ajouté Olivia Grégoire.
miam la on voit une tentative dictatoriale de l’etat francais de décider le prix pratiqués par des entreprises privées
pour intervenir aussi sauvagement et agressivenemt le macron et la suite on oublié une chose importante il faut nationaliser les entreprises avant de les forcer a faire des choses manifestement contraire a leurs interets
a coté de cela les controles sanitaires ne sont pas faits correctement en résulte des catastrophes comme spangero ou recememt buitoni
macron fait en sorte que les controles alimentaires soient FAITS DE MANIERE FIABLE comme il y a 20Ans ou la france etait un exemple en terme de controle sanitaire alimentaire
la situation a bien changé depuis manque de personel et d argent un COMBLE pour un service VITAL