Depuis Paris, où les ministres de l’industrie européens se réunissaient ce mercredi, Étienne Schneider a de nouveau critiquer une législation européenne sur les concentrations d’entreprises contraire à la compétitivité mondiale de l’acier.
Étienne Schneider ne digère décidément pas la clef de bras faite par la Commission européenne à ArcelorMittal cette année. Le groupe, basé à Luxembourg, a dû se séparer d’une dizaine de sites -dont Dudelange- pour pouvoir acquérir le groupe italien Ilva.
Attention aux marchés hautement compétitifs
Ce mercredi, à l’occasion de la réunion des Amis de l’industrie à Paris, Le ministre de l’Économie a redit qu’il est « indispensable de mettre en place une politique de la concurrence compatible avec une véritable politique industrielle européenne, ceci afin d’éviter des cas tels que celui rencontré lors de l’acquisition d’Ilva par ArcelorMittal. En effet, les dispositions européennes actuelles relatives à la concurrence ont obligé ArcelorMittal à vendre une dizaine d’autres sites en Europe pour pouvoir acquérir Ilva, alors même que la sidérurgie est un marché hautement compétitif au niveau international.»
Pour rappel, c’est l’anglais Liberty House qui a mis la main sur le site luxembourgeois de Dudelange, en même temps qu’un paquet comprenant des sites sidérurgiques à Liège notamment.
Le Quotidien