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A400M luxembourgeois : bientôt son premier vol


L’enveloppe budgétaire pour l’acquisition de cet appareil est de 168,5 millions d’euros. (Crédit photo : Airbus)

Actuellement en Espagne sur un site d’Airbus Defence and Space, l’A400M luxembourgeois est en train de faire ses derniers tests avant son premier vol dans les semaines à venir.

Commandé par le Luxembourg en 2004, l’avion militaire d’Airbus, l’A400M, conçu pour être un avion de transport polyvalent pouvant opérer sur de nombreux terrains d’opération différents, est en phase de tests en Espagne.

Dans un court communiqué, le groupe Airbus a mentionné que l’A400M connu sous le nom de MSN104, destiné à l’armée luxembourgeoise, «vient d’effectuer avec succès un essai complet des moteurs. Les quatre moteurs fonctionnaient simultanément pour la première fois à Séville (Espagne) à la base d’Airbus Defence and Space.» Le communiqué ajoute que «l’avion devra continuer ses essais au sol dans les semaines à venir avant d’effectuer son premier vol».

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La livraison de l’appareil a connu de nombreux retards, liés à l’accumulation de problèmes techniques et de développement. Un accident en 2015 avait même conduit au crash d’un appareil. Le communiqué encourageant publié hier semble donc confirmer que l’avion sera bien, comme prévu, livré dans le courant de l’année pour être tout à fait opérationnel début 2021.

Pour rappel, l’A400M du Luxembourg sera le premier appareil de la future unité belgo-luxembourgeoise. Les deux pays vont exploiter à terme huit avions de transport militaire du type A400M. L’enveloppe budgétaire pour l’acquisition de cet appareil est de 168,5 millions d’euros. Le Luxembourg fournira trois équipages, soit six pilotes (officiers) et six soutiers (sous-officiers).

Les avions seront basés à la base aérienne militaire de Melsbroek, où l’unité belgo-luxembourgeoise pourra être engagée pour appuyer des opérations militaires, des missions de gestion de crise et d’aide humanitaire. La Belgique prend en charge le soutien logistique et la formation conjointe des équipages.

À noter qu’au coût d’acquisition il faut ajouter des frais d’exploitation de 420 millions d’euros, étalés sur 35 ans.

Jeremy Zabatta