Woody Allen a rejeté à nouveau jeudi les accusations d’abus sexuels de sa fille adoptive Dylan Farrow, accusant la famille Farrow de « profiter cyniquement » du mouvement anti-harcèlement pour relancer « des allégations discréditées ».
Le nouveau démenti du réalisateur a été envoyé par son agente au moment où la chaîne CBS diffusait une longue interview de Dylan Farrow, dans laquelle la jeune femme, 32 ans aujourd’hui, relance ces accusations qui remontent à 1992.
« La première fois que cette accusation a été faite il y a plus de 25 ans, elle a fait l’objet d’une investigation complète » d’agences spécialisées dans la protection de l’enfance dans le Connecticut et à New York, souligne dans cette déclaration le célèbre réalisateur, 82 ans, qui n’a jamais été poursuivi.
« Les deux ont enquêté pendant des mois et conclu, de façon indépendante, qu’il n’y avait jamais eu d’abus. Elles ont considéré au contraire qu’il était probable qu’une enfant vulnérable avait été entraînée à raconter cette histoire par une mère en colère durant une acrimonieuse séparation », a souligné Woody Allen.
Il a ajouté que le frère aîné de Dylan, Moses, avait alors indiqué avoir été témoin des efforts de leur mère Mia Farrow pour convaincre Dylan que leur père était « un dangereux prédateur sexuel ».
« Cela semble avoir marché, et tristement, je suis sûr que Dylan croit vraiment ce qu’elle dit », a ajouté Woody Allen, alors que la chaîne CBS diffusait jeudi matin une longue interview dans laquelle Dylan, 32 ans aujourd’hui, relançait ses accusations.
Les accusations de Dylan Farrow ont refait surface ces dernières semaines dans le sillage du mouvement anti-harcèlement #Metoo et de l’organisation Time’s Up créée dans son sillage par 300 femmes d’Hollywood.
Le Quotidien/ AFP