Créée en 1941, Wonder Woman confirme sur grand écran qu’elle est bien une superhéroïne. Mêlant action et fantastique, voici un film charmant avec la belle Gal Gadot.
Elle sait tout faire : détourner les balles, traverser les vitres… et même exploser le box-office américain! Bienvenue à la princesse amazone, la superhéroïne de DC Comics, 76 ans d’âge et aujourd’hui vedette d’un film tout entier à sa gloire et ses aventures. C’est Wonder Woman , un long métrage de Patty Jenkins.
Budget de ce blockbuster : 149 millions de dollars. Recettes au box-office aux États-Unis et au Canada pour le premier week-end d’exploitation : 57 millions de dollars.
Elle sait tout faire : détourner les balles, traverser les vitres… et même exploser le box-office américain! Bienvenue à la princesse amazone, la superhéroïne de DC Comics, 76 ans d’âge et aujourd’hui vedette d’un film tout entier à sa gloire et ses aventures. C’est Wonder Woman , un long métrage de Patty Jenkins. Budget de ce blockbuster : 149 millions de dollars. Recettes au box-office aux États-Unis et au Canada pour le premier week-end d’exploitation : 57 millions de dollars.
Créé en 1941, le personnage de la princesse amazone est, selon l’actrice israélienne Gal Gadot – son interprète dans le film – « fougueuse, impertinente, elle dit ce qu’elle pense. Elle est aussi vulnérable et ne se met pas de barrières ». Originellement, les héros des comics américains étaient exclusivement masculins. Il a fallu 1941 pour que Charles Moulton – psychologue de son état et connu pour avoir inventé un détecteur de mensonges – crée un personnage féminin dans ce monde de superhéros. Ce fut Wonder Woman.
Plus de 70 ans après sa création, la voilà enfin au cinéma, sur grand écran. Certes, on l’avait vue l’an passé, mais elle n’avait encore qu’un rôle second aux côtés de Batman et de Superman. Cette fois, la vedette, c’est elle et bien elle, Wonder Woman. Et dans le film de Patty Jenkins, on n’est pas dépaysé : la superhéroïne débarque avec son short aux couleurs du drapeau américain! Précision, quand même : l’histoire débute à une époque où l’héroïne était encore et seulement Diana, princesse des Amazones et combattante invincible.
Elle vit sur une île aux allures de paradis, loin des tourments du monde. Un jour, l’avion d’un pilote américain s’y écrase. Il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage loin, là-bas. Diana décide de quitter l’île, elle n’a aucun doute : elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana elle va découvrir toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin. C’est ainsi qu’est née Wonder Woman!
Des adaptations qui tombent à l’eau
Le projet de ce film qui mêle action, aventure et fantastique était dans les cartons depuis un bon moment. À Hollywood, de nombreux producteurs ont pensé à l’adaptation ciné de Wonder Woman dès 1996 et un nom de réalisateur était même lancé, celui d’Ivan Reitman (entre autres, Ghostbusters , Kindergarten Cop , Junior ou encore No Strings Attached ). Un scénariste est engagé en 2001, puis un autre en 2003; deux ans plus tard, le projet passe dans un autre studio, puis est abandonné.
Avant d’être relancé en 2014, Michelle MacLaren est désignée pour la réalisation, se retire de l’histoire et laisse la place à Patty Jenkins, connue pour Monster (2003), Five (2013) et des épisodes de séries télévisées. Porté par la «bombe atomique» Gal Gadot, 32 ans et une ligne à faire damner n’importe quel blasé, Wonder Woman constitue la belle surprise de cet été. Parce que, dans ce genre d’exercice, on peut toujours craindre le pire… Mais Patty Jenkins, maligne et habile, a su éviter les erreurs et autres incongruités inhérentes à ce cinéma.
De Wonder Woman , elle n’a pas fait un film grossièrement féministe, mais simplement mis en images une femme merveilleuse, une surpuissante déesse humanisée. Voilà un film charmant avec une déesse, fille de Zeus, qui vient au secours des humains. Que demander de plus?
Serge Bressan
Wonder Woman, de Patty Jenkins (États-Unis, 2h21) avec Gal Gadot, Chris Pine, Connie Nielsen…