Un stock de 19 000 hippocampes, espèce protégée par la convention de Washington sur les espèces menacées de disparition, a été saisi jeudi à l’aéroport de Roissy (France), ont annoncé lundi les douanes.
Les hippocampes sont protégés par la Convention de Washington relative au Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. (Photos : AFP)
Les animaux, transportés à l’état déshydraté, ont été découverts dans un envoi commercial en provenance de Madagascar et à destination de Hong Kong, a précisé la direction des douanes. Leur valeur est estimée à près de 200 000 euros.
Quelques jours plus tôt, le 15 janvier, ce sont les services douaniers en charge du contrôle des voyageurs qui avaient intercepté 112 hippocampes morts dans les bagages d’un couple arrivant de Shanghai, ont indiqué les douaniers.
D’après leurs déclarations, les hippocampes devaient être utilisés pour réaliser des bouillons pour bébé. Les animaux ont été saisis et les deux personnes en cause se sont vues infliger une forte amende douanière.
Les hippocampes sont protégés par la Convention de Washington relative au Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), du fait de la destruction de leur habitat et de prélèvements importants sur l’espèce. Ils sont notamment utilisés dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, qui leur prête des vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, ou bien séchés pour être vendus aux touristes.
La saisie de jeudi est la plus importante de ce genre, à Roissy, depuis 2005, précisent les douanes. A l’époque, 35 000 hippocampes avaient été découverts, pour un poids de 118 kg. Les animaux étaient répartis dans des sacs plastiques provenant de Conakry (Guinée) et à destination de la province du Fujian, en Chine.
AFP