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Utopie philharmonique à la baguette d’Emmanuel Krivine


Cet orchestre d'un genre différent, constitué de musiciens de grands orchestres européens se veut une utopie, comme une sorte d'orchestre idéal. (Photo DR/Sébastien Grébille)

Emmanuel Krivine était de retour à la Philharmonie de Luxembourg, samedi soir. L’ancien directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg, a fait le déplacement, cette fois-ci, à la tête du projet dont il est à l’origine, la Chambre Philharmonique.

Cet orchestre d’un genre différent, constitué de musiciens de grands orchestres européens se veut une utopie, comme une sorte d’orchestre idéal. Reste que, comme dans une équipe « all stars » dans un sport collectif, l’union de grandes individualités, ne donne pas toujours une bonne équipe.

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Et samedi soir, sur un programme entièrement dédié à Johannes Brahms, si la Chambre Philharmonique a fait parler la grande technique de tous ses membres, une certain liant semblait manquer dans leur interprétation. Cela s’est fait sentir aussi bien pendant la Symphonie n°3, que lors du Konzert für Violine und Orchester, ce dernier proposé avec le soliste Svetlin Roussev.

Là encore, si le violoniste bulgare a fait des merveilles avec son Stradivarius de 1710, il a semblé parfois bien plus occupé à faire preuve de toute sa virtuosité qu’à se mettre entièrement au service de la musique. A sa décharge, le musicien a remplacé à pied levé Patricia Kopatchinskaja qui a dû annuler sa prestation pour des raisons de santé, il y a quelques jours seulement.

Et puis quelle grâce violon à la main !

Pablo Chimienti