Dubaï va construire une tour plus haute encore que sa Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde qui culmine à 828 mètres dans la cité-Etat, a annoncé dimanche Emaar, géant de l’immobilier de l’émirat.
La tour, d’un coût estimé à environ 1 milliard de dollars (877 millions d’euros), sera « un peu plus haute » que la Burj Khalifa, a dit à la presse le président d’Emaar, Mohamed Alabbar.
Il a ajouté que la hauteur exacte sera annoncée à la fin des travaux, en soulignant que sa compagnie souhaite présenter la nouvelle tour sous forme de « cadeau à Dubaï avant 2020 », année fixée pour l’Exposition universelle. Conçue par l’architecte hispano-suisse Santiago Calatrava Valls, la tour sera dotée d’une plateforme d’observation, en plus de 18 à 20 étages qui accueilleront des restaurants et des hôtels, a précisé Mohamed Alabbar.
La Burj Khalifa avait coûté 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros). Inaugurée en janvier 2010, cette tour est l’un des joyaux de Dubaï qui a attiré plus de 14 millions de touristes en 2015.
Mohamed Alabbar a décrit la nouvelle tour comme « un monument élégant » qui fera partie d’un projet de développement mené par sa firme tout au long de la Dubaï Creek. La tour qui évoquera par sa structure la forme d’un minaret sera arrimée au sol par des câbles.
Dubaï s’est fait une réputation en construisant des centaines de tours à l’architecture parfois originale et futuriste. La cité-Etat est une grande plateforme commerciale du Moyen-Orient. Dans la course au bâtiment le plus haut du monde, la firme Kingdom Holding du prince milliardaire saoudien al-Walid ben Talal a lancé la construction à Jeddah, ville portuaire saoudienne sur la mer Rouge, d’une tour qui doit culminer à plus de 1 kilomètre de hauteur. Le coût de sa construction est estimé à deux milliards de dollars (1,75 milliard d’euros).
Le Quotidien/AFP