Une course virtuelle mondiale pour perdre du poids

Une course virtuelle à grande échelle est organisée annuellement par une société indienne pour inciter les employés dans les entreprises à être plus actifs physiquement. L’exercice donne des résultats encourageants, selon une étude indépendante publiée dimanche.

Les auteurs ont analysé les données portant sur plus de 68 000 participants au programme de la firme indienne Stepathlon, dans 64 pays. Ils ont déterminé qu’en moyenne les participants ont fait 3 500 pas de plus par jour et ont été actifs physiquement près d’un jour de plus chaque semaine. Ils ont aussi perdu plus de 1,4 kilo et réduit le temps passé à être assis d’environ 45 minutes dans la journée.

« Le manque d’activité physique, le mode de vie sédentaire et l’obésité sont d’énormes problèmes planétaires qui affectent aussi bien les pays riches que ceux à revenus intermédiaires et les plus bas », souligne le Dr Amand Ganesan, professeur adjoint de médecine à l’Université Flinders à Adelaide en Australie, principal auteur de cette étude.

Par équipe sur son lieu de travail

« Nous avons besoin d’outils pour faire bouger les gens qui soient attrayants mais aussi abordables financièrement et capables de fonctionner à grande échelle, et notre étude indique qu’en utilisant la technologie intelligemment, nous pouvons ensemble trouver des solutions à ce problème », a-t-il ajouté, estimant que la course internationale annuelle de Stepathlon en est un bon exemple.

Pendant cet événement qui se tient depuis 2012, les participants sont organisés sur leur lieu de travail en équipe de cinq, reçoivent un podomètre et sont encouragés à accroître leur nombre de pas quotidiennement par le biais d’une application interactive qui les stimule avec des questionnaires, de fréquents courriels et d’autres moyens de communication des médias sociaux. Chacune des équipes est en compétition avec d’autres partout dans le monde dans une course virtuelle qui se conclut au bout de cent jours.

Plus de 90% des participants vivaient dans des pays à bas et moyens revenus et les résultats étaient similaires partout dans le monde, ainsi que parmi les hommes et les femmes.