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Un traitement expérimental prometteur contre l’asthme


L'asthme touche environ 6 à 7% de la population adulte et environ 10% des enfants de moins de dix ans. (illustration AFP)

Un traitement expérimental pourrait améliorer le sort des personnes souffrant d’une forme grave d’asthme et qui ne sont pas soulagées par les médicaments habituels, selon une étude.

Lors d’un test réalisé sur un petit nombre de patients, le Fevipiprant, développé par le groupe pharmaceutique suisse Novartis, a entraîné une diminution notable de l’inflammation des voies respiratoires chez des patients atteints d’asthme sévère, rapporte l’étude publiée dans la revue britannique Lancet Respiratory Medicine.

Ce résultat été qualifié de « prometteur » par plusieurs experts qui ont toutefois souligné que des essais plus complets et plus longs seraient nécessaires avant que ce médicament puisse être proposé aux malades.

6 à 7% de la population adulte touchée

La plupart du temps d’origine allergique, l’asthme touche environ 6 à 7% de la population adulte et environ 10% des enfants de moins de dix ans.

La prise en charge consiste à éviter les facteurs qui déclenchent ou aggravent les crises d’asthme, et à proposer des traitements spécifiques, tels que des corticoïdes inhalés ou des traitements de fond pour contrôler la maladie.

Mais environ 5% des asthmatiques sont atteints d’une forme sévère qui n’est pas contrôlable.

Lors de l’essai mené sur une soixantaine de patients, la moitié d’entre eux ont reçu du Fevipiprant et l’autre moitié un placebo en plus de leurs médicaments habituels, pendant trois mois.

A l’issue des trois mois, les chercheurs sont observé que l’inflammation des voies respiratoires « éosinophiles » – une des caractéristique de l’asthme – était deux fois moindre chez les patients qui avaient pris du Fevipiprant que chez ceux qui avaient reçu un placebo.

Reste à voir les effets sur un plus long terme.