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Trans Musicales : plongée musicale entre afro-électronique et hip-hop féministe


Le collectif Reykjavikurdaetur. (Photo : DR)

Du hip-hop à la soul en passant par l’électronique et le rock : les artistes africains seront aux premiers rangs lors de la 38e édition du festival des Trans Musicales, qui offrira une place importante aux femmes. Le programmateur du renommé festival rennais, Jean-Louis Brossard, a dévoilé une liste de 98 groupes provenant de 29 pays, comme la Sierra Leone, la Tanzanie ou le Tibet. Trois groupes pop français vont se produire sur la scène de l’Aire libre, révélateur de talent comme Björk (1993), Stromae (2010) ou encore Benjamin Clementine (2013).

Fishbach sera l’une des attractions du festival avec sa présence scénique et son univers musical «décomplexé», mêlant textes en français et références new wave des années 1980, déjà remarqués au Printemps de Bourges. Au programme aussi, avec sa musique futuriste, Robin Poligné, alias Rouge Gorge, mélange humour et mélancolie sociale. Autre groupe à l’honneur, Moon Gogo, la dernière aventure de Federico Pellegrini (Little Rabbits, French Cowboy). Le claviériste officiera avec E’Joung Ju, Sud-Coréenne qui manie le geomungo, instrument à corde coréen créé il y a plus de 1 600 ans.

Pour s’initier à l’afro-electro, il faudra s’attarder sur le groupe sud-africain BCUC. Originaire de Soweto, ce groupe mélange rythmes ancestraux, teintés de rock et de hip-hop. Autre sonorité africaine avec le mélange afro-electro de Kondi Band, qui réunit Chief Bolma, DJ electro américain, et Sorie Kondi, musicien aveugle et maître du kondi, piano à pouces. La soul sera à l’honneur avec Tiggs Da Author, jeune homme qui revisite des classiques accompagné par une formation live.

Cette édition des Trans Musicales, festival créé en 1979, comptera «25 % de femmes», a précisé Jean-Louis Brossard.

Il proposera ainsi Reykjavikurdaetur, littéralement les filles de Reykjavik, un collectif d’une vingtaine de rappeuses féministes. Leurs morceaux évoquent la condition féminine et les violences en détournant les clichés des clips de rap américains.

Autre trouvaille avec la Suisse d’origine népalaise Aïsha Devi, qui marie dans sa musique percussion traditionnelle et techno sombre avec des projections visuelles psychédéliques. Côté rock, les Britanniques Nova Twins vont en surprendre plus d’un avec leurs basse et guitare qu’elles teinteront de paroles hip-hop.

Du 30 novembre au 4 décembre.

www.lestrans.com

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