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Train d’or nazi : démarrage des recherches


illustration AFP

Deux groupes indépendants d’experts lanceront dès la semaine prochaine des examens « non invasifs » du sol à Walbrzych où, selon certaines informations, pourrait se trouver un train blindé nazi enterré à la fin de la Seconde guerre mondiale.

« Le premier groupe, comprenant les auteurs de la découverte présumée, entrera sur les lieux probablement au début de la semaine prochaine », a indiqué Arkadiusz Grudzien, porte-parole de la mairie de cette ville du sud-ouest de la Pologne. Il sera suivi d’un second groupe, formé d’experts de l’Académie des mines de Cracovie. « Les experts pourront se servir de différents appareils de mesure et de détecteurs, mais ne sont pas autorisés de toucher au sol. Il ne pourront ni creuser, ni faire des forages, ni introduire des caméras. Ils sont autorisés seulement à faire une prospection non invasive. »

Début octobre, l’armée polonaise a confirmé la sécurité du terrain des prochaines fouilles et n’y ont pas détecté de matériaux dangereux.

Deux hommes, le Polonais Piotr Koper et l’Allemand Andreas Richter, ont affirmé en août avoir découvert un train blindé long de 98 mètres, enseveli entre 8 et 9 mètres sous terre. Selon eux, la rame, que des légendes locales veulent remplie d’œuvres d’art et de documents nazis, contient surtout « des prototypes d’armes ». Les autorités polonaises ont exprimé leur scepticisme quant à l’existence de ce train, sans pour autant renoncer à vérifier les indications fournies.

AFP/A.P

Les « découvertes » vont bon train

Un autre chercheur local, Krzysztof Szpakowski, a quant à lui affirmé avoir découvert deux tunnels ferroviaires et un ensemble souterrain construits par les Allemands dans la même région. Ces ouvrages feraient partie de l’immense complexe de souterrains baptisé « Riese » (Géant), réalisé pendant la guerre par les Allemands dans les Gory Sowie (Monts des Hiboux).

L’ensemble s’étendrait sur une surface de 200 hectares. Il devait accueillir un des QG de Hitler et permettre à l’entourage du dictateur nazi de survivre en cas d’attaque. Les tunnels et les autres souterrains étaient creusés dans les roches et reliés entre eux. Les entrées étaient ensuite détruites à l’aide d’explosifs pour en effacer les traces, selon le découvreur.