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[Théâtre] « Pas un pour me dire merci » : rendre visible l’invisible


"Le théâtre est ma participation citoyenne pour réfléchir à la société dans laquelle on vit", estime Jean Bürlesk, coauteur de "Pas un pour me dire merci". (photo Patrick Galbats)

Sœur et frère à la ville, Renelde Pierlot et Jean Bürlesk examinent les troubles psychotiques et leurs répercussions sur la famille des malades avec la pièce Pas un pour me dire merci, jouée à partir de ce mardi soir et jusqu’à dimanche au théâtre d’Esch.

Après Voir la feuille à l’envers, créée au théâtre des Capucins en février 2019 puis qui a investi le théâtre d'Esch-sur-Alzette en octobre dernier, qui s’intéressait à la dépossession de la sexualité des personnes handicapées et des personnes âgées, Renelde Pierlot continue d’explorer le terrain des «invisibles» avec Pas un pour me dire merci, dont la première se tiendra ce soir à Esch. Une nouvelle création qui jette un regard inédit sur la maladie mentale à travers le prisme de la famille, et qui résulte d’un long travail de recherche pour lequel la metteuse en scène et son frère, Jean Bürlesk, coauteur de cette pièce «à trois têtes» (avec l’acteur Francesco Mormino), ont rencontré «l’Association des familles ayant un proche atteint de psychose au Luxembourg (AFPL), le Centre KanEl, qui s’intéresse au rapport entre enfants et parents dans la maladie, et des représentants du SPAD (NDLR : Soins psychiatriques à domicile)», mais aussi des personnes malades et des professionnels de la santé. Pour contribuer à briser un tabou, pour que l’on arrête de minimiser ou d’ignorer les troubles mentaux.

Photo Sofie Knijff

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