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[Théâtre] « Le Mensonge » de Florian Zeller : la vérité si je mens !


Quatre personnages, pour deux couples qui se retrouvent alors pour un dîner au cours duquel les allusions, les esquives et les non-dits se multiplient. (photo Bohumil Kostohryz)

La sincérité dans le couple est-elle possible ou le mensonge, une «délicatesse» nécessaire ? Voilà la problématique soulevée par Florian Zeller dans Le Mensonge, pièce qui questionne la vie à deux et la tentation de s’en échapper. À découvrir dès cette semaine au Kinneksbond.

Voilà «un sujet qui reste tabou, alors qu’il est universel…». La metteuse en scène Aude-Laurence Biver s’en amuse encore, elle qui a régulièrement questionné ses quatre comédiens autour de la notion d’infidélité. Au début, elle a dû se contenter de bredouillements, de silences gênés, de regards fuyants, avant que les langues ne se délient tout doucement. «Chacun avait finalement des anecdotes à raconter, du genre "j’ai un ami qui…"» - «Et certains en ont plus que d’autres !», se marre l’un des acteurs, Olivier Foubert, histoire de briser la glace qui, inexorablement, se fixe dès que l’on s’approche trop près de l’intime. «Et avec cette pièce, on y arrive très vite», confirme Véronique Fauconnet, qui parle de premières répétitions où «personne ne s’ouvrait».

Il le fallait pourtant pour mieux saisir toute la subtilité du travail de Florian Zeller, l’un des auteurs français contemporains les plus joués dans le monde, constat qui risque de ...


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