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Spectacle – Il était une fois… le festival « Fabula Rasa »


La troisième édition du festival « Fabula Rasa » débute demain au CarréRotondes et au théâtre des Casemates. Une occasion en or pour les petits et les grands de (re)découvrir l’art de conter des histoires.

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Pendant un long week-end, fables, contes et lectures permettent de (re)découvrir l’art de conter des histoires. (Photo : Philippe Jolet)

Pour la troisième année, le CarréRotondes et le théâtre des Casemates allient leur force et leurs idées pour proposer un festival insolite sur un art, aussi vieux que l’humanité : celui de raconter des histoires. Au coin du feu ou au creux du lit existe ce moment précieux, celui où le temps s’arrête et où les contes prennent vie. Chuchotés à l’oreille, ils emmènent dans des mondes dramatiques, merveilleux ou fantastiques à travers les âges et les cultures.

C’est à toutes ces histoires et à cet art, mis à mal par la société de l’image, que le festival Fabula Rasa s’intéresse tout particulièrement. « L’idée forte est de proposer un nouveau regard sur le conte et les histoires en général. On essaie de trouver des formes insolites et décalées pour faire (re)découvrir des classiques ou des créations contemporaines », explique Laura Graser, responsable du programme Traffo. Ainsi, parmi les spectacles proposés cette année, tous ont la particularité de raconter des histoires en donnant vie aux mots au-delà de la simple narration.

> Victor Hugo côtoie Sophocle

Il y a ainsi de la musique, de l’illustration, des arts plastiques, des marionnettes. Et au-delà de la singularité des créations elles-mêmes, la programmation propose – en cinq spectacles seulement – un panel impressionnant en termes de diversité de genre ou thème. À l’affiche se côtoient deux monstres sacrés de littérature et de la dramaturgie : Les Misérables de Victor Hugo et Antigone de Sophocle (accessibles respectivement à partir de 10 et 9 ans).

On a envie de s’asseoir et de souffler un peu tant ces deux œuvres nous rappellent des souvenirs pas toujours heureux lorsque nous étions sur les bancs du lycée, et pourtant… « On tient absolument à présenter des classiques, des histoires qui sont devenues des sortes de contes tant elles sont ancrées dans notre histoire et notre culture. C’est un moyen d’aborder sous un angle nouveau ces grands classiques et d’interpeller les jeunes et les moins jeunes », explique encore Laura Graser.

Ici, en effet, pas de comédie musicale hollywoodienne mais des marionnettes ou de la glaise, qui dépoussièrent ces personnages et leur donnent une nouvelle vie. Pour les plus jeunes, Betsy Dentzer dévoile sa toute nouvelle création, D’Zaubermillen, dans laquelle elle partage la scène avec une dessinatrice et une musicienne. L’auteur Dany Gales viendra, quant à elle, présenter son livre, Kolja a Galina, sous forme d’une lecture accompagnée par deux musiciens.

Le festival Fabula Rasa promet, une nouvelle fois, de donner le plaisir de se faire raconter des histoires, de rentrer dans des univers multiples, aussi terrifiants que merveilleux. Un univers que l’on pénètre dès les premiers pas dans l’espace du CarréRotondes que l’illustratrice coréenne Keong-A Song a réaménagé et décoré spécialement pour l’occasion. Si l’oralité est mise à mal par l’apparition d’écrans devenus omniprésents dans notre quotidien et celui de nos têtes blondes, Fabula Rasa est donc une occasion de laisser de côté les tablettes et de se laisser bercer, le temps d’un spectacle, par la magie des mots. Il était une fois…

De notre collaboratrice Mylène Carrière


CarréRotondes

Théâtre des Casemates

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