Il est l’élément indispensable de l’ambiance au Rock-A-Field (RAF)… Rencontre avec DJ Gonzo, l’infatigable « breton-luxembourgeois » comme il se définit lui même, qui mixe depuis le site de la plage. Un sacré type !
Comment devient-on DJ officel du RAF ?
DJ Gonzo : Je bosse avec L’Atelier depuis des années (organisateur du RAF par ailleurs, NDLR) et je suis dans le métier depuis 1989. La connexion s’est faite naturellement il y a quatre ans pour le festival. Mes goûts collent assez bien avec l’événement en plus. Je suis assez house (idéal en after) et surtout reggae, ska festif… Bon, je peux assurer n’importe quel set, à n’importe quel moment ! »
Quel est ton rôle justement ?
Je joue en complément des groupes, lorsqu’il y a un changement de scène. J’ai vingt minutes pour entretenir l’ambiance. Le plus intéressant pour moi, c’est encore les ouvertures. Je joue sur le nouveau site de la plage, dès que les portes s’ouvrent, vers midi. J’arrête quand les premiers groupes commencent, vers 16h.
Tu fais aussi les afters je crois, pour ceux qui veulent aller au bout de la nuit…
(Rires) Exact ! D’ailleurs je donne rendez-vous vous a tout le monde ce soir, après minuit sur la plage. Ça va être reggae Dub, house… Grosse chouille !
Et après le festival ?
On entame une tournée au Royaume-Uni avec Los Duenos. C’est du ska luxembourgeois, une tuerie. Je passerai des morceaux ce soir, entrecoupés de mes disques phares comme ceux de Lee scratch Perry (Jamaïque, l’un des mentor de Marley, NDLR) ou Toots and the Maytals.
Propos recueillis par Hubert Gamelon