Trois ans après son premier passage au Stade de France, la superstar du R&B Rihanna y a conclu samedi, devant des milliers de fans, une tournée française marquée par l’annulation du concert niçois, qui aurait dû avoir lieu le lendemain de l’attentat.
Comme pour la diva Beyoncé moins de dix jours auparavant, le stade avait été placé sous haute sécurité après les attentats, avec plusieurs contrôles des sacs et des palpations corporelles. Le contexte n’a pas découragé les fans, hommes et femmes entre 20 et 40 ans venus des quatre coins de la France et dont certains attendaient depuis les premières heures du jour pour acclamer la chanteuse de 28 ans.
Après une première partie assurée par le rappeur Big Sean, qui revêtait un gilet pare-balles retiré en fin de set pour finir torse nu, la sulfureuse chanteuse barbadienne a ouvert le show, tout de blanc vêtue, avec Stay, tube de son avant-dernier album, sous les vivats d’un stade quasi complet. «RiRi», comme elle se surnomme elle-même, a interprété les titres de son huitième et dernier album, Anti, mêlés à plusieurs tubes piochés dans sa discographie. Le rappeur Drake, qui chante en duo sur Work et dont la présence était espérée par les fans, n’est finalement pas venu.
Rihanna, vêtue d’une combinaison pailletée en tulle noir, a dédié sa chanson Diamonds aux victimes des attentats sur une scène illuminée de bleu-blanc-rouge.
L’hommage de @rihanna aux victimes du terrorisme en France #ANTIWorldTourParis #Diamonds pic.twitter.com/VrN8ayLI2o
— Djamel Mazi (@djamel_mazi) 30 juillet 2016