De l’Islande au Groenland, des îles Galápagos aux côtes bretonnes et japonaises, cinq photographes proposent, au Cercle Cité, de nouvelles représentations de la nature avec, en toile de fond, les conflits entre l’Homme et son environnement.
Repenser, réinventer les paysages extérieurs pour mieux raconter les liens qui nous unissent à la nature : voilà la proposition faite par le Mois européen de la photographie, huitième du nom, qui s’étale tous les deux ans entre Berlin, Vienne, Paris, Berlin et Luxembourg. Parmi les 26 expositions présentées au pays qui, pandémie oblige, prennent leur temps pour trouver leurs quartiers, celle du Cercle Cité s’attache fidèlement à la thématique, à savoir rompre avec une approche dite classique, que l’on évoque la nature morte ou la reproduction picturale du paysage.
En changeant de point de vue, de cadrage, en s’appuyant sur la science et l’Histoire, en détournant les processus de fabrication de l’image et son exposition, ce cheminement artistique, plus moderne, ouvre de nouveaux espaces dans lesquels il est facile de s’y perdre. Oui, la palette est généreuse, bien qu’en arrière-plan, une idée commune subsiste, à travers une forme de doux militantisme, esthétique : la menace climatique qui s’accentue, la crise écologique qui gronde, et ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de ses articles, vous propose de découvrir ses offres d'abonnement.