Les 16 artistes sélectionnés par les villes du QuattroPole pour le prix d’art Robert-Schuman 2023 sont désormais connus. Ils exposeront leurs œuvres à Trèves au Stadtmuseum Simeonstift Trier du 11 juin au 20 août.
Doté d’une somme de 10 000 euros, le prix, attribué tous les deux ans, sera décerné par un jury d’experts parmi ces 16 participants à l’exposition tréviroise.
Cette distinction compte parmi les prix d’art les plus réputés dans la région du sud-ouest de l’Allemagne, relève le communiqué de la Ville de Luxembourg annonçant les sélectionnés. Ce prix y est en outre qualifié de première plateforme pour la création artistique contemporaine dans la Grande Région.
En 2019, lorsque ce fut au tour de Luxembourg d’accueillir l’exposition, c’est Thibaud Schneider, un artiste français sélectionné par Metz, qui s’était vu décerner le prix. En 2021, c’est une artiste nommée par Sarrebruck, la Germano-Ghanéenne Akosua Viktoria Adu-Sanyah, qui avait été distinguée. Cette année-là, l’exposition avait eu lieu dans la capitale de la Sarre.
Les artistes sélectionnés par la Ville de Luxembourg
À Luxembourg, c’est à la commissaire d’exposition Sandra Schwender qu’avait échu la tâche de nommer les artistes participant pour le compte de la Ville de Luxembourg. En voici la liste et la notice décrivant leur démarche artistique fournie par la Ville de Luxembourg.
Tessy Bauer, née en 1981 au Luxembourg, vit et travaille à Bruxelles. Elle se sent attirée par des objets du quotidien recelant des références sociologiques ou symboliques. Son approche est multidisciplinaire, elle utilise plusieurs moyens d’expression, le dessin, la sculpture et le mouvement. De ces ingrédients artistiques naît un univers polychrome et onctueux qui représente une réflexion sur le comportement humain face à l’objet dit banal.
Lisa Kohl, née en 1988 à Luxembourg, vit et travaille à Luxembourg et Berlin. Elle travaille sur la représentation poétique de non-lieux et d’espaces de transition, no-man’s-land et zones de frontières notamment, en se concentrant sur la vie et la survie humaines. Sa recherche artistique sur un plan métaphorique s’accompagne de questionnements existentiels. Elle nous invite à réfléchir sur l’identité, le franchissement de frontières, l’espérance et l’inanité.
Anni Mertens, née en 1995 au Luxembourg, vit et travaille à Rotterdam. Elle travaille essentiellement avec de la céramique, de l’acier, des objets trouvés, et beaucoup d’humour. Son travail est intuitif, elle joue avec la matière, la taille et la couleur. Une fois rassemblée en groupe, chacune de ses sculptures forme un théâtre de l’absurde. Les œuvres peuvent être spécifiques à un lieu et faire référence à leur environnement, tandis que l’artiste elle-même cherche des placements et des liens dans l’espace inattendus.
Roland Quetsch, né en 1979 à Luxembourg, où il vit et travaille. Son art est solidement ancré dans la peinture, il lui offre la possibilité de sonder inlassablement des frontières matérielles et conceptuelles. Il se focalise sur l’évolution de la peinture, s’intéressant autant à l’œuvre en elle-même qu’aux couleurs, formes et supports.
Les artistes des autres villes
Metz : Gwendal Coulon, Kim Détraux, Tingting Weivit, Valentin Pierrot.
Sarrebruck : Cone the Weird, Sarah Niecke, Darja Linder, Felix Noll.
Trèves : Dorothee Herrmann, Leonie Mertes, Elmar Hubert, David Ebner.