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Prix d’Art Robert Schuman : quatre artistes luxembourgeois en lice  


La 17ᵉ édition de cet événement qui regroupe des artistes de toute la Grande Région démarre ce jeudi à Metz. 10 000 euros sont en jeu.

Du 13 novembre au 26 janvier, Metz accueille la 17e édition du Prix d’Art Robert Schuman. Un événement dédié à l’art contemporain créé en 1991 sous l’impulsion des institutions muséales de quatre villes, Metz, Luxembourg, Trèves et Sarrebruck, et qui a à cœur de rendre hommage au «père de l’Europe» tout en faisant rayonner la culture et les talents de la Grande Région.

Le principe de la manifestation est simple : chacune des cités désigne un commissaire d’exposition qui présente quatre artistes à l’occasion d’une exposition collective. Dès le vernissage de cette biennale, ce jeudi 13 novembre, un jury composé de huit personnalités issues de l’art contemporain désignera un lauréat qui remportera la somme de 10 000 euros. Ce prix est présenté tous les deux ans.

Pour l’édition 2025, Antonin Jousse, professeur à l’École Supérieure d’Art de Lorraine, et Shabnam Ranimian, tous deux cofondateurs de la Ligne ouverte, projet curatorial en arts numériques, sont à la coordination de l’événement. Ce dernier prend place dans trois lieux : la galerie Gustave Cowbell, la galerie de l’École Supérieure d’Art de Lorraine et la galerie de l’Arsenal Jean-Marie Rausch.

De jeunes artistes

Côté Luxembourgeois, on a décidé de miser sur la jeunesse. Les commissaires d’exposition, Liliana Francisco et Steven Cruz, présentent quatre artistes : Jil Lahr, Zoriana Tymtsiv, Maïté Seimetz et Bruno Oliveira.

Jil Lahr transforme l’ordinaire en terrain de jeu sensible et poétique, par exemple, en construisant un dôme fait de chaussettes orphelines, symbole «d’un abri fait de fragments; entre refuge et désordre, il incarne un monde où le manque et la mémoire cohabitent». Son exposition est visible dans la galerie de l’Esal.

La peintre Zoriana Tymtsiv met en scène une nudité tandis que Maïté Seimetz interroge le fonctionnel, l’absurde, le déroutant pour proposer un travail oscillant entre art et design. Elles présentent toutes deux leurs œuvres dans la galerie Octave Cowbell. Enfin, Bruno Oliveira nous invite à explorer un monde suspendu entre mémoire et invention. Son projet Sanfins, installé dans la galerie de l’Arsenal Jean-Marie Rausch, est un travail à la fois documentaire et poétique, porte le nom de son village natal au Portugal, mais joue aussi avec l’idée du «sans fin».

Le vernissage du Prix d’Art Robert Schuman aura lieu ce jeudi 13 novembre dès 17h30 dans la galerie Octave Cowbell. Il se déroulera en trois temps en se poursuivant à 18h30 puis à 19h30 dans les deux autres lieux qui composent l’événement.