Pour sa tournée «Sting 3.0», la star britannique s’entoure deux musiciens et déroule les tubes. De quoi ravir les quelque 10 000 fans réunis à Luxexpo.
À trois contre plus de 10 000… Ce n’est le résumé d’un western de Sam Peckinpah, mais l’équation offerte par Sting pour sa tournée «3.0». La star de 73 ans a en effet décidé de revenir aux sources, façon The Police de l’époque, avec en seul soutien, un guitariste et un batteur.
Mais pas n’importe lesquels : à ses côtés, Dominic Miller, vieux compagnon des années 1990, et derrière lui, Chris Maas, local de l’étape puisque que le musicien, installé à Londres depuis vingt ans, est né à Bertrange.
Habitué depuis un ans à jouer devant un public plus contenu, le trio s’est offert mardi soir un bain de foule à Luxexpo, devant des fans conquis et à travers une recette éprouvée : un mix de chansons qui alternent les humeurs, tantôt mélancoliques, tantôt énergiques, car portées par le reggae-rock des débuts.
Évidemment, à l’applaudimètre, ce sont toujours celles de son ancien groupe (Message in a Bottle, Every Breath You Take, So Lonely, Roxanne) qui gagnent.