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[Photos] Rock-A-Field : déjà un sacré RAF-fut !

  • Photos : Hubert Gamelon et Tania Feller

  • Bastille, du genre à faire hurler les filles

  • Les Belges de Balthazar

  • Kraftklub, le crew du spectacle

Deuxième jour de festival, le camping affiche complet. Plus une entrée dispo, sauf réservation à l’avance…

A l’intérieur, ça bouillonne dans les centaines de tentes. Plus de 3 000 festivaliers sont entassés ici, affichant des drapeaux de France, Belgique, Angleterre, Allemagne… « On a chaud mais pour une première nuit ça va », assure un groupe de Belges qui se désaltère avec une douche de bière ! Du houblon à même le tuyau, le système est pratique.

Dans une autre tente, des festivaliers ont carrément réussi à faire entrer un chariot d’eau fraîche. Pour ceux qui avaient mal jugé la canicule, reste la solution des points d’eau, pris d’assaut, et des lances à eau des pompiers de Roeser. « Si ça peut éviter des malaises », commente l’un d’eux, très fier d’être le héros du jour avec autant de flotte à donner !

A même pas 11h, certains ados entamaient la matinée avec des cocktails de Vodka : « ça passe crème (bien, NDLR) », disent ils. On en reparle à 18h… ?

Bastille fait hurler les filles

En attendant, direction le festival, qui fait déjà un sacré RAF-fut ! Alors que les portes ont rouvert à midi, une foule compact s’y pressait déjà. L’occasion de discuter de la programmation.

Haut la main, hier soir, c’est le londonien Bastille qui a cartonné. « Le show en lui même était magnifique, lâchent Julie et John, deux festivaliers dans la vingtaine. Des images superbes ont défilé sur un écran géant, des couchers de soleil, des photos vintages… Dans les derniers morceaux, Bastille est même descendu dans la foule. »

Certains émettent des bémols quand même. « OK, Bastille tout le monde connaît, glissent Oliver et sa bande de potes. Donc tout le monde chante, c’est ça qui marche. Mais le vrai groupe qui a cartonné, c’est les Allemands de Kraftklub. Le mec au micro avait une énergie énorme. Il a même fait des efforts pour saluer le public dans toutes les langues, ça c’est classe.

« Enfin pour l’italien, il a galéré, sourit une amie à ses côtés. Il a fait avec les mains quoi ! »

Bon, tant que la musique est là !

Hubert Gamelon