L’écrivain a reçu ce mercredi le prix Femina pour son ouvrage « La Serpe » publié chez Julliard.
C’est le romancier Philippe Jaenada qui a reçu ce mercredi le prix Femina pour son ouvrage « La Serpe » publié chez Julliard.
L’écrivain, âgé de 53 ans, a été choisi au cinquième tour par six voix contre quatre à Véronique Olmi (« Bakhita », Albin Michel).
Meurtre à coups de serpe
Son ouvrage s’intéresse à un triple meurtre commis à coups de serpe dans un château de Dordogne en octobre 1941. De prime abord, l’affaire semble limpide. Le criminel ne peut être que le fils de famille dévoyé, un certain Henri Girard. Est-ce si sûr ? Contre toute attente, Henri Girard sera acquitté lors de son procès en 1943. Mais le soupçon lui collera toujours à la peau. Même acquitté, ce type « antipathique « était forcément coupable du meurtre atroce de son père, de sa tante et de la bonne.
A peine blanchi des trois crimes qu’on lui reprochait, Henri Girard a dilapidé l’héritage familial. Il est parti en Amérique du Sud d’où il reviendra miséreux, sans dents, mais avec un manuscrit, « Le salaire de la peur », qu’il publiera sous le nom de Georges Arnaud.
Innoncent
L’écrivain s’est littéralement plongé dans les archives de l’époque, il s’est rendu sur les lieux du crime, a payé de sa personne pour se convaincre et convaincre ses lecteurs que finalement oui Henri Girard/Georges Arnaud était bien innocent du crime dont on l’a accusé.