« Pardonne-moi », « Je ne suis qu’un homme », « J’en parlerai au diable » : peu avant sa mort, Johnny Hallyday avait validé dix titres pour son dernier album, qui pourraient donner des indices sur l’état d’esprit du chanteur au crépuscule de sa vie.
Les titres des chansons ont été révélés – ou confirmés pour certains – samedi par BFMTV, qui a eu accès à un document de la maison de disque Warner daté du 22 novembre, signé par Jean-Philippe Smet, le nom du chanteur à l’état civil, décédé le 6 décembre.
Dans ce courrier, Warner accepte de payer une avance à l’artiste, soulignant que l’album n’est pas terminé mais que dix titres enregistrés ont été validés et sont commercialisables. Sollicités pour s’exprimer sur la teneur de l’album, la maison de disque et le manager de Johnny n’ont pas répondu.
Dans cet album posthume qui devrait sortir à l’été, il y aura Made in rock n’roll. Mais aussi Back in L.A. et L’Amérique de William, selon la chaîne de télévision.
Johnny Hallyday: quels sont les 10 titres de son album posthume? pic.twitter.com/S3FGJdRvOd
— BFMTV (@BFMTV) 17 mars 2018
Mon pays c’est l’amour, chante aussi Johnny dont l’héritage est au centre d’une âpre bataille judiciaire entre ses aînés, Laura Smet et David Hallyday, et son épouse Laeticia qui a hérité de tout son patrimoine et de ses droits d’auteur.
Des paroles qui seront épluchées
La légende du rock français se livrera-t-elle dans Un enfant du siècle avant de Tomber encore ? Et que représente ce 4m² ?
Jeudi, le magazine Closer avait révélé quelques paroles d’un des titres dont le texte sera sans doute épluché à l’aune de ce conflit familial. « J’en parlerai au diable, il saura m’écouter, m’asseoir à sa table, et dire la vérité ».
Le premier round judiciaire a été renvoyé au 30 mars, à la demande des avocats de David Hallyday et Laura Smet qui réclament devant le TGI de Nanterre un droit de regard sur l’album posthume de leur père ainsi que le gel de son patrimoine.
« Nous avons des documents très clairs qui démontrent que les dix titres ont été validés par Johnny Hallyday (…) et qu’il acceptait qu’ils soient commercialisés », a déclaré à cette occasion Eric Lauvaux, avocat de Warner Music France.
Le Quotidien/AFP