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Oprah Winfrey présidente des États-Unis ? « Je n’ai pas l’ADN pour ça »


Son discours enflammé début janvier à la cérémonie des Golden Globes a relancé les spéculations. (photos AFP)

L’animatrice américaine Oprah Winfrey a estimé ne « pas avoir l’ADN » pour devenir présidente, dans un entretien réalisé trois semaines avant son discours aux Golden Globes qui avait relancé les spéculations sur son éventuelle candidature à l’élection de 2020.

« Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse », expliquait alors la première femme noire milliardaire dans le monde au sujet d’une possible candidature. Dans cet entretien publié jeudi par le magazine InStyle, elle affirme : « Je n’ai pas l’ADN pour ça. (…) Ce n’est pas pour moi ». L’hypothèse d’une entrée en campagne d’Oprah Winfrey refait régulièrement surface, bien que l’intéressée n’eut jamais donné aucun gage de son intérêt pour la politique.

L’animatrice et femme d’affaires de 63 ans a relancé les spéculations sur son avenir politique à l’occasion d’un discours enflammé début janvier à la cérémonie des Golden Globes, récompenses américaines du cinéma et de la télévision. Beaucoup de ses fans ont vu dans son plaidoyer pour l’émancipation des femmes un début de plateforme politique qui pourrait la mener jusqu’à la Maison Blanche.

Des banderoles ont déjà fleuri à Los Angeles.

Des banderoles ont déjà fleuri à Los Angeles.

Depuis, tout en disant ne pas penser à une candidature dans l’immédiat, celle qui n’est souvent identifiée que par son prénom n’a pas définitivement écarté cette possibilité. « Cela l’intrigue », a notamment rapporté sa meilleure amie, la présentatrice Gayle King. Un sondage de l’institut Maris Poll publié quelques jours après le discours des Golden Globes indiquait que seul un tiers des Américains (35%) souhaitait la voir se présenter en 2020. D

ans l’entretien de décembre à InStyle, Oprah Winfrey expliquait avoir « pris du recul » et essayer de « ne pas participer à l’hystérie » collective autour de l’actualité. « J’ai vu beaucoup de discussions sur Twitter dans lesquelles les gens me disent : ‘Où êtes-vous ? Vous devriez prendre la parole sur ces sujets !’ Mais cela n’a pas de sens de parler quand vous ne pouvez pas être entendue. 140 caractères, ce n’est pas comme ça que vous laissez une empreinte sur le monde, » justifiait-elle alors.

Elle se disait néanmoins « enthousiaste » de voir que la situation politique avait « fait prendre conscience à beaucoup de gens qu’ils pouvaient faire entendre leur voix, et cela les a amenés à s’impliquer comme ils ne l’auraient pas fait avant ».

Le Quotidien/AFP