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Nuits en or à Luxembourg : onze heures, c’est court !


Les Nuits en or sont de retour, vendredi, à la Cinémathèque de Luxembourg. Au programme les 33 meilleurs courts métrages de l’année.

C’est en 2006, à Paris, que sont nées les Nuits en or. Un projet porté par l’Académie des César qui a pour but de soutenir la diffusion des meilleurs courts métrages du monde entier. Mais contrairement à un festival, ici, point de comité de sélection, les organisateurs font confiance aux différentes académies nationales de cinéma et regroupent les films primés par celles-ci.

Le Luxembourg participe à ces Nuits en or depuis 2013. Après deux éditions qui se sont tenues à l’Utopia, la manifestation a déménagé l’an dernier à la Cinémathèque de la capitale. C’est là que la Filmakademie présente le «panorama» issu du rassemblement parisien, autrement dit, un programme de plus de onze heures de projection qui comprend 33 films en provenance de 31 pays, principalement européens : Italie, Portugal, Belgique ou encore Allemagne et Luxembourg, mais aussi du Burkina Faso, de Taïwan, d’Inde, d’Afrique du Sud, de Corée du Sud, du Brésil ou encore d’Australie. Sans oublier le Canada qui présente deux films (un pour le côté anglophone, un autre pour le Québec), tout comme la France, qui présente là les lauréats du César du meilleur court métrage, ainsi que le lauréat du César du meilleur court d’animation.

Le Luxembourg sera représenté par Quenotte, de Pascal Thiébaux et Gil Pinheiro (Zeilt production), lauréat en mars dernier du Lëtzebuerger Filmpräis du meilleur court métrage de fiction. Le Filmpräis n’ayant lieu que tous les deux ans, l’an prochain, ce sera le tour de The Light Eater, de Sean McCormack (Fabrique d’Images), lauréat du Filmpräis du meilleur court métrage d’animation.

Un marathon de courts

À Paris, les organisateurs ont décidé de proposer ce «Panorama» en douze séances d’un peu moins de deux heures chacune, comme dans un cycle. Les organisateurs grand-ducaux ont fait le choix inverse et décidé d’organiser, vendredi, une véritable nuit du court métrage de 18h à 5h le lendemain. Le tout sans pause. Les spectateurs pourront entrer et sortir de la salle à leur guise pour se désaltérer, se restaurer (un petit finger food sera offert par les organisateurs, ainsi que des croissants et du café pour ceux qui seront restés jusqu’au bout de la nuit), prendre l’air ou répondre à un besoin physiologique.

L’an dernier, quelque 300 cinéphiles et curieux avaient participé à cette fête du court métrage. Les organisateurs en attendent tout autant cette année. Et pour ceux qui ne pourraient ou ne voudraient pas rester toute la nuit, on a demandé à Carole Pantanella, chargée de direction de d’Filmakademie, ses coups de cœur : le film australien Ernie Biscuit (diffusé à 20h08), mais aussi l’italien Thriller (18h), le canadien The Ballad of Immortal Joe (18h38), sans oublier, bien sûr, Quenotte (22h50). Alors, prêt pour le marathon ?

Pablo Chimienti