Avouons-le sans détour : le monde actuel n’est guère réjouissant. Entre crise politique et crises sociale, écologique et sanitaire (la liste peut malheureusement être complétée à souhait), ça gronde de toute part et l’horizon nébuleux n’aide en rien. Du côté de l’Angleterre, dans une grisaille encore plus déprimante depuis l’adoption du Brexit aux relents populistes, l’ambiance du moment sert toutefois de terreau fertile à toute une bande d’agitateurs imaginatifs et en colère qui, avec l’appui de guitares aiguisées et à travers des coups de gueule bien sentis, font perdre des cheveux à Boris Johnson, à l’implantation capillaire déjà chaotique.
Certes, la chose n’est pas nouvelle. À l’orée des années 80, déjà, alors qu’un capitalisme sauvage s’installait au ...
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