Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le 13 décembre dernier, le pianiste luxembourgeois Francesco Tristano revisitait, à l’Arsenal de Metz, Les Quatre saisons de Vivaldi en incluant des incursions improvisées. Samedi soir, à 20h30, le prodige revient à Metz, mais à la Bam, pour offrir un spectacle 100 % électro.
« Je sample quelques échantillons de sons de piano que j’ai enregistrés et transformés avec le synthétiseur, mais c’est tout », confesse celui qui n’a jamais voulu choisir dans sa vie de compositeur et d’interprète entre Bach – il jouait, samedi dernier, les Suites françaises à la Folle journée de Nantes – et la techno de Détroit. « P:anorig, que je vais présenter à la Bam, est un projet électro minimaliste, quasi techno. Il est très instrumental », affirme l’artiste, précisant qu’il s’agit aussi d’un spectacle. « On a mis un an pour préparer ce show.
Une équipe d’architectes a travaillé sur un plan de scène de 15 m de long. Il y a également une scénographie lumières dans le noir et blanc. » Présenté pour la première fois en France, ce spectacle reprendra deux ou trois morceaux extraits du dernier album de Francesco Tristano, Surface Tension, mais ce dernier devrait surtout se livrer à un set très improvisé.
G. C. (Le Républicain Lorrain)
