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Mercedes B 200 : classe famille


Celui que Stuttgart qualifie de Sports Tourer s’impose en authentique monospace compact. Revue de détails face à la concurrence.

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La Classe B, véritable monospace compact familial de Mercedes, fait peau neuve. (Photo : DR)

Au royaume du premium, les constructeurs oublient souvent l’essentiel. Mercedes échappe à ce travers. Avant la fin du siècle dernier, l’Étoile de Stuttgart avait en effet lancé une Classe A (1997), plutôt citadine, qui avait engendré, huit ans plus tard, une Classe B, véritable monospace compact familial.

Proposé dans une nouvelle définition en 2011, ce grand frère de la branche monospace méritait un traitement au moins cosmétique. Une façon d’attirer les regards alors que pointe la concurrence de Munich. Mercedes Sports Tourer contre BMW Active Tourer, le match est lancé.

> Cinq places

Une bonne occasion pour réviser ses gammes autour de ce programme qui se présente sans détour comme la facette plus familiale de la Classe A. Du genre monospace, la Classe B s’inscrit donc comme l’autre entrée de gamme de Mercedes. Une belle entrée nantie d’une ribambelle d’équipements techniques et flanquée de qualités indéniables.

Outre un air de famille très marqué avec la Classe A, notre belle du jour s’impose d’abord par une silhouette qui promet un joli volume. De fait, la Classe B c’est d’abord une porte ouverte sur cinq places avantageuses et un coffre modulable.

Une formule qui, en dix ans, a conquis plus d’un million d’automobilistes. Au premier rang du changement, on observe la calandre aux deux barres horizontales qui s’élancent de l’Étoile centrale vers de nouvelles optiques où les LED ont la part belle. Les boucliers avant et arrière bénéficient d’un remodelage qui souligne un style plus acéré.

À l’intérieur, peu de changement mais, par exemple, la possibilité de disposer d’un écran central plus grand alors qu’en version de base, cette sorte de tablette détachée de la planche de bord paraît étriquée. Il faut bien sûr chercher son bonheur et harmoniser ses choix au gré des lignes d’équipements (Style, Urban, AMG Line) et des packs (Nuit, Exclusif, AMG) dont Mercedes a le secret pour mieux aligner une liste impressionnante d’options. La version de base n’est cependant pas chiche en équipements avec climatisation, ECO Start-Stop, détecteur de somnolence et alerte de collision.

Encore faut-il d’abord s’accorder sur la motorisation, car là-aussi, Mercedes ne lésine pas sur les propositions, de la modeste B 160 CDI de 90 chevaux jusqu’à la B 250 4Matic (211 ch).

> Au gaz et à l’électricité

Mieux, la Classe B aligne une version Electric Drive et une autre… au gaz naturel. Plus simplement, nous avons pu pousser nos investigations à bord d’une version 200, à notre sens la mieux adaptée à un usage familial modéré. La différence de prix (1 250 euros) face à son équivalent en diesel (CDI 136 ch) vous permet d’envisager plus sereinement l’achat d’une boîte automatique (7G-DCT- 2 130 euros). Elle est bien adaptée pour aborder sereinement tous types d’itinéraires dans une parfaite quiétude avec une consommation réelle contenue autour de 6 à 7 litres.

Beaux volumes à tous les étages, confort sans faille, présentation et tenue rigoureuse, la Classe B a ce qu’il faut pour constituer un bon plan. Dommage que Mercedes reste fidèle à sa grosse manette multifonction (phares, essuie-glace, clignotant…), à gauche du volant qui vient tutoyer le régulateur de vitesses. On se consolera avec le bouton rotatif, au centre, juste à portée de la main droite pour d’autres fonctions. Efficace et exemplaire.

De notre collaborateur Paul Hug


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