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[LuxFilmFest] Des images qui alertent


La journaliste philippine Maria Ressa, héroïne de "A Thousand Cuts", a été condamnée à six ans de prison pour s’être opposée au président Rodrigo Duterte. (Photo : pbs/frontline)

The Fantastic et A Thousand Cuts, deux puissants documentaires politiques, réfléchissent au pouvoir des images et leur rôle au sein d’États totalitaires.

Tout, ou presque, semble opposer The Fantastic et A Thousand Cuts. La durée, d’abord : trente minutes pour l’un, près de deux heures pour l’autre. Le style, aussi : quand The Fantastic prend un regard presque aérien, impalpable, aux intervenants sans nom ni visage, A Thousand Cuts affronte son sujet franchement, avec des personnalités, elles, bien connues. Le point de vue, enfin : les témoins interrogés dans The Fantastic reviennent sur leur passé, tandis que les caméras de A Thousand Cuts filment les dangers d’un monde on ne peut plus au présent. Ce qui lie les deux films, finalement, est le récit de deux dictatures, l’une à peine maquillée en démocratie (les Philippines de Rodrigo Duterte) et l’autre qui joue la carte de l’autoritarisme extrême (la Corée du Nord de Kim Jong-il).

L’autre point ...


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