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[Luxemburgensia] Un syndicat doit écrire son histoire

490_0008_14681693_201611011644_0001Lors d’une séance académique à l’auditoire de la Maison du savoir, les syndicats libres, en l’occurrence l’OGBL, ont commémoré, en présence du chef de l’État, le centenaire de son existence, depuis la fondation du Berg- und Hüttenarbeiterverband et sa fusion en un Luxemburger Metallarbeiterverband.

Le temps d’attente avant le début de la cérémonie a été illustré par la projection d’extraits du film Streik et de la projection de photomontages retraçant la vie mouvementée du syndicat, associé indélébilement à la vie sociale et économique, donc à la prospérité du pays.

L’animateur de la soirée, Paul Thiltges, a mentionné la phrase de l’un des protagonistes du film, Nando Pasqualoni : «Seulement celui qui connaît son passé, [comprend le présent] saura développer son avenir.»

Le syndicat a confié la tâche scientifique de coordonner un ouvrage à un groupe d’historiens (Frédéric Krier, Jacques Maas, Arnaud Sauer, Denis Scuto).

L’ouvrage s’intitule 100 Joer fräi Gerwerkschaften. 1916-2016. Contributions à l’histoire du mouvement syndical luxembourgeois (ISBN 978-99959-409-9).

Ainsi, les historiens abordent l’histoire des précurseurs, la grande grève de 1921, l’Occupation, la Sécurité sociale dans l’après-guerre, les luttes des années 1950, les syndicats dans la guerre froide, le 9 octobre 1973, la genèse du mouvement syndical contemporain.

Jean Rhein