Le cahier 3/4-2015 de nos cahiers. Lëtzebuerger Zäitschrëft fir Kultur est un numéro spécial consacré au canton de Luxembourg actuel. Jacques Santer a été invité à introduire le fascicule avec un avant-propos dans lequel l’ancien Premier ministre présente ses réflexions personnelles sur les mutations qui caractérisent le centre de l’actuel Grand-Duché.
Sur les 346 pages du cahier, des sujets extrêmement variés ont été traités et comprennent la culture (Pierre Grégoire et Marcel Noppeney), la politique (Paul Eyschen), l’architecture (les églises du canton et leur art sacral, l’architecte Georges Traus), l’environnement naturel (le Gréngewald), l’histoire (l’agence d’émigration Derulle-Wigreux), les quartiers de la capitale (en l’occurrence : le Pafendall), la musique (les grandes orgues de la cathédrale), les frontières et structures administratives.
Roland Schumacher (p. 149-185) révèle qu’entre 1795 et 1802, le chef-lieu du canton «banlieu de Luxembourg» était Hesperange, situé au beau milieu de la structure administrative temporaire.
Le département des Forêts était subdivisé en 26 cantons. La conscience géographique actuelle a oublié les autres chefs-lieux de l’époque (Leudelange, Fentange, Bonnevoie, Bivange, Crauthem, Alzingen, Peppange et Bettembourg). Simultanément à la création du canton «banlieu de Luxembourg», le Comité de salut public prit la décision de constituer le canton de Mersch (le 14 fructidor de l’An III, c’est-à-dire le 11 août 1795).
Jean Rhein