Le numéro 111 (avril 2016) de ons stad, le périodique historique et culturel de la Ville de Luxembourg distribué gratuitement à tous les ménages (54 000 exemplaires) de la capitale vient de paraître. Le dossier thématique est consacré à l’artisanat. Alors qu’il y a peu de temps, certains trolls sur les réseaux (a)sociaux se nourrissaient d’une photo de pains invendus mis à la poubelle par une serveuse (!) maladroite, la photo de la page de couverture du nouveau cahier représente les pains sortant fraîchement du four de boulanger.
Plusieurs corps de métiers et les entreprises de tradition qui les représentent sont mis à l’honneur (la menuiserie Dostert, par exemple). Ce n’est pas nouveau que l’artisanat et la formation professionnelle représentent aujourd’hui la meilleure opportunité, également, pour l’intégration des réfugiés nouveaux arrivants au pays.
L’historienne Evamaria Bange et son collègue Nicky Blazejewski analysent l’histoire organisée des corps de métiers durant le XVIIIe siècle et racontent les conflits qui opposaient les artisans de cette époque ancienne à la magistrature et à l’administration de la Ville.
Robert L. Philippart retrace, à son tour, l’épopée des maçons opératifs (ingénieurs et architectes, artisans) qui depuis 1867 (l’année du démantèlement de la forteresse) n’ont pas cessé de contribuer au développement urbaniste et urbain de la Ville.
Évidemment, les rubriques usuelles (noms de rues de la capitale; collection d’œuvres d’art au MNHA) ne manquent pas dans le présent cahier.
Jean Rhein