Dans la capitale française, la rue de Solférino est une rue du 7e arrondissement. Elle relie le quai Anatole-France au boulevard Saint-Germain. Créée sous le Second Empire, elle doit son nom à la bataille de Solférino, se référant à la victoire remportée par Napoléon III en Lombardie contre les troupes autrichiennes. Couramment, en France, les médias utilisent comme raccourci le terme de «Solférino» pour désigner le siège du Parti socialiste français. Nous ne pouvons pas nous imaginer, que ces derniers jours, après l’élection présidentielle, la gaîté et la liesse aient envahi ces lieux.
Jadis, le siège du Parti socialiste ouvrier luxembourgeois (LSAP) était domicilié «rue de Crécy», commémorant l’une des défaites guerrières les plus cuisantes du comté de Luxembourg (aux côtés de ses alliés français; à savoir la mort sur le champ de bataille du comte de Luxembourg et roi de Bohême, Jean dit l’Aveugle). Peu importait cette adresse malencontreuse du siège, car c’était l’époque où le PS grand-ducal enregistrait occasionnellement encore des victoires électorales.
La bataille de Crécy historique opposa, le 26 août 1346, l’armée du royaume de France à une armée venue d’Angleterre pour saccager et piller les terres proches des rivages de la Manche. La bataille constitue le début de la guerre de Cent Ans.
Jean Rhein