Les commissions d’enquête parlementaires fédérales et des Bundesländer chez nos voisins allemands se sont inquiétées sérieusement de savoir si les gauchistes étaient les précurseurs du terrorisme. On a vraiment examiné si l’Institut des sciences sociales de l’université de Francfort des années 1920 à 1930 (Institut für Sozialforschung), avec les Horkheimer, Adorno, Benjamin, Fromm, etc., était l’inspiratrice du terrorisme RAF des années 1970 et suivantes. Chez nous, la question ne s’est guère posée ainsi, puisque les Bommeleeër étaient au-dessus de tout soupçon gauchiste, sauf pour justifier l’acharnement budgétaire sécuritaire, jusqu’à nos jours. La pensée des agents et agents doubles du SREL et de ses informateurs sous fausse et véritable identités sur les réseaux sociaux ne s’écarte pas d’un pouce de cette façon de penser.
Les précurseurs de la pensée d’extrême droite continuent à entretenir l’insécurité et la division sociétale.
La guerre des mots se manifeste avec des notions de false flag : les antifascistes, dits «Antifa», sont discrédités comme étant la racaille qui attaque les forces de l’ordre qui protègent les citoyens inquiets de Pegida (Citoyens contre l’islamisation de l’Occident) et de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne, qui remplace le parti néonazi NPD).
Pas étonnant qu’un troll luxembourgeois se vante d’avoir assisté à des manifestations de ce genre, évidemment à l’écart de la violence (sic) et se propose comme témoin oculaire de la soi-disant violence de la gauche extrémiste. Pour gagner des élections, un de ses copains se rapproche actuellement du CSV qui ne tolérait jusqu’à présent aucun mouvement à sa droite.
Jean Rhein